Dans l’inconscient collectif, désinfecter le matériel de coiffure ou d’esthétique c’est comme appliquer une coloration d’oxydation et rincer immédiatement : autant de rien faire pour ceux à qui ces mots parlent.

Pendant la période COVID, de nombreux professionnels ont découvert l’hygiène (sanitaire) dans la douleur, totalement perdus … entre trouver des produits au prix fort (offre et demande), des sauveurs de l’humanité et de tous les opportunistes. Comment mettre en place des procédures et tenter de s’y retrouver économiquement ? Depuis, les modes de consommation ont évolué notamment avec l’actualité économique et le télétravail. Une aubaine pour certains, un. désastre pour d’autres, nouvelle donne !

Le HYGI-SCORE

Avec notamment le nutri-score, le scoring devient de plus en plus important dans notre mode de consommation et surtout, au niveau de la confiance de façon générale. Si il est aujourd’hui facile de faire du green-washing pour de nombreux industriels, coiffure y compris, il y a la sécurité sanitaire qui reste une valeur essentielle avec des règles strictes bien au delà du marketing.
Il suffit de se promener dans des allées des salons professionnels et comme par hasard, tout est devenu bio, éco-responsable, recyclable … bientôt les stands seront comestibles ! (sic)

Le sanitaire, la base

Un désinfectant pour les surfaces et le matériel (invasif ou non) doit répondre à des normes et à des règles d’utilisation très strictes. Les normes, du moins au niveau européen « EN » se distinguent de deux façons. D’une part, le spectre d’action contre les virus, les bactéries et champignons et d’un autre côté, le temps de contact (le plus important).
Le temps de contact est le temps nécessaire entre l’application du désinfectant sur e matériel (spray, lingette ou trempage) pour considérer que le matériel est désinfecté : « prêt à être utilisé » selon le RSD de 1955, article 118 pour les curieux (page 65).

La règle et la pratique

La pratique veut que le matériel soit désinfecté entre chaque client (idéalement devant pour de la réassurance) afin de ne pas être une source de transmission d’affections contagieuses. Malheureusement, force est de constater que « désinfectant » est écrit en GROS sur les produits chez les grossistes et que les 5/15 minutes de temps de pause est écrit en tout petit derrière.
Ce temps de pause est incompatible avec la réalité des métiers de la coiffure, des barbiers et de l’esthétique où l’on « enchaîne » les clients les uns après les autres … une réalité.
Les stérilisateurs à UV ? Usure des lampes, spectre d’action, temps de pause (matériel à retourner) … très flou mais « vivement » conseillé par les commerciaux, je préfère éviter ce sujet déjà évoqué dans d’autres articles.

La règlementation

En pratique, les désinfectants sont considérés à juste titre comme des biocides avec pour base des Fiches de Données de Sécurité (FDS), les déclarations réglementaires (SIMBAD, SYNAPSE, Centre Anti Poison, code UFI) qui évoluent avec la nouvelle règlementation 2024 sur les biocides.
Effectivement et heureusement, les fabricants, les grossistes et certaines marques vont devoir se plier à utiliser des produits ayant validé une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) par les autorités compétentes.

Nos valeurs

Éduqués avec l’hygiène hospitalière depuis 2005, l’étroite collaboration avec un laboratoire allemand pour des produits fabriqués en Suisse répondant aux exigences de la Société Française d’Hygiène Hospitalière (SF2H) a été une évidence.
L’avantage central est de proposer des solutions conformes qui garantissent la désinfection du matériel en 1 minute, y compris le le virus de l’hépatite C qui demande souvent jusqu’à 15 minutes de temps de contact (pause) pour certains.
Les Fiches des Données de Sécurité (FDS) des solutions HYGIÈNE PLUS sont fournies sur simple demande, elles répondent aux normes règlementaires qui vous seront demandées en cas de contrôles des services de l’Inspection du travail.

Conclusion

Avec la conjoncture, quel avenir souhaitez-vous pour votre business : mettre en avant un savoir-faire avec des valeurs fortes, se former, dynamiser, fidéliser une équipe et se développer ou stagner voir, sombrer ? 20/25% des salons vont fermer d’ici fin 2024.

Bien que le devoir de formation soit obligatoire, elle est nécessaire pour faire évoluer les connaissances et les compétences de chacun mais, malheureusement elle est trop mise de côté pour des raisons économiques ou par paresse ? La première question souvent évoquée est « c’est pris en charge? ».
Fins connaisseurs des méthodes « english », Patrick et Gabin AHMED #MEDLEY #COMMUNITY sont clairs : pas de prise en charge aux UK et les centres de formation affichent complet ?
De façon complémentaire dans un univers différent, chef d’entreprise, mon ami M. Thierry TIXIER répète souvent « il vaut mieux avoir un bon collaborateur/trice bien formé (et rentable) pendant 5 ans qu’un(e) mauvais(e) pendant 15 ans ?

Prenez les reines de votre business pour former vos collaborateurs à être plus motivés, mieux payés et … plus rentables !
On le sait, le recrutement reste une problématique majeure aujourd’hui, pourquoi ?
Devenez maître de votre business, formez-les !

Vous souhaitez des solutions de développement, contactez-nous.