Pour communiquer auprès des consommateurs sur des critères de qualité, de nombreux instituts de beauté s'engagent avec un label qualité tandis que d'autres s'orientent vers le Développement Durable. Cette démarche en faveur de l'environnement doit continuer à être encouragée.

Aujourd'hui, si le prix des services de beauté a une importance relative pour certains clients, de nombreux instituts de beauté cherchent à se différencier de la concurrence en partageant des valeurs fortes recherchées par les consommateurs, le confort des consommateurs et la qualité des services en font partie.

D'ailleurs, pour leur propre sécurité, de plus en plus de consommateurs recherchent des instituts de beauté engagés dans une démarche qualité.

Pourquoi un label de qualité dans un institut de beauté ?

Un label qualité est une garantie pour les consommateurs. Pour les instituts de beauté, l'intérêt d'un label d'hygiène est d'apporter aux consommatrices la certitude d'un service d’une qualité constante par une hygiène certifiée.

Les esthéticiennes et les manucures ont une obligation de sécurité envers leurs clients. Le matériel comme les coupes ongles, les limes à ongles et tout ce qui n'est pas à usage unique sont souvent utilisés de clientes en clientes sans une désinfection systématique et de qualité. Point important : la désinfection du matériel doit être effectuée devant chaque client avec des produits reconnus d'efficacité. Si ce n'est pas le cas, c'est tout simplement que le matériel n'a pas été désinfecté ou a été désinfecté de manière incomplète.

De plus, de nombreux instituts de beauté utilisent des "stérilisateurs" à UV pour la désinfection du matériel. Il est important de noter que les "stérilisateurs" à UV ont une action désinfectante très limitée surtout, contre les virus comme l'hépatite C par exemple.

Un label qualité pour les esthéticiennes, comment ça marche ?

Dans un premier temps, pour mettre en place un label qualité et hygiène dans un institut de beauté, toute l'équipe doit suivre une formation en la matière pour comprendre la nécessité de l'hygiène, intégrer les modes et les moyens de transmission des agents biologiques. Ensuite, il est important de respecter les protocoles d'hygiène comme décris dans le cahier des charges du label. Et enfin, il est nécessaire d'utiliser des produits reconnus d'efficacité (spray désinfectant et lingettes désinfectantes).

En pratique, de nombreuses esthéticiennes confondent encore propreté et hygiène au sens sanitaire.

C'est pour mieux se protéger et protéger les autres que Hygiène Plus accompagne les esthéticiennes et les manucures à développer leur propre système qualité, basé sur l'hygiène des services et le confort des clients.

Quelle est la crédibilité d'un label d'hygiène et de qualité ?

Les labels sont développés pour distinguer les produits ou un réseau de professionnels respectant des normes spécifiques ou bien, pour distinguer la qualité particulière d'un produit ou d'un service.

Globalement, les principales organisations patronales représentatives des coiffeurs, des esthéticiennes, des professionnel(le)s de l'ongle d'une part et les associations de défense des consommateurs se réjouissent de la valorisation du savoir-faire et de la mise en place de ce type de label dans l'intérêt de tous. En effet, il est temps de clarifier la situation dans le milieu de la beauté. Conscient des risques pour sa santé, le consommateur a besoin de savoir où il met les pieds, à qui il confie sa tête, sa peau ou ses ongles !

Les consommateurs doivent être informés des mesures prises pour leur confort et leur sécurité et tout ça, par souci de transparence. D'ailleurs, des contrôles inopinés et anonymes sont régulièrement organisés pour vérifier le bon suivi des procédures d'hygiène.

Attention aux confusions

Un message d'autant plus brouillé pour le consommateur alors que des signes, mentions, sigles divers et variés, non reconnus tant au niveau de la qualité des produits utilisés que des pratiques, se multiplient aux portes des salons de coiffure et des instituts de beauté.

Il est plus que jamais nécessaire de donner des signes de distinction fiables aux consommateurs.

Devant les tribunaux

D'un point de vue juridique, ce n'est pas aux consommateurs d'apporter la preuve d'une transmission mais bien aux professionnels de prouver que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité de leurs clients.

Actuellement, les consommateurs sont prêts à tout pour engager une procédure judiciaire en vue de la réparation pour un préjudice subi. D'autre part, il n'est pas certain que les compagnies d'assurance prennent en charge ces dommages car le professionnels n'a pas respecté son obligation de sécurité : nul n'est censé ignorer la loi !