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Comment choisir le nom de son salon coiffure ?

ryanhair luxembourg coiffeur trust faudratifhair actifcoif salon coiffure hair tif coiffChoisir le nom de son salon de coiffure est toujours une étape délicate. Les salons avec des noms en "TIF" ou "HAIR" sont présents à tous les coins de rue mais, est-ce vraiment révélateur du caractère artistique des coiffeurs ? Certains coiffeurs de renom avec par exemple, Jean-Louis David, Jacques Dessange, Franck Provost et tous les autres indépendants ont su construire leur réputation sur leur propre nom mais surtout, avec un savoir-faire adapté. Alors, égos ou discrétion, comment développer sa propre identité, son nom, sa marque ?

Les "faudra Tif Hair"

Faut-il en rire ou en pleurer, les noms de salons de coiffure en "TIF" ou en "HAIR" font le choux gras d'études menées par des journaux nationaux comme Le MONDE avec notamment, un article dédié à ce sujet : "Hair et Tif, des noms de salons de coiffure qui défrisent" ! Avec beaucoup d'ironie au sujet des coiffeurs, il y a même dans cet article un widget qui permet en quatre lettre au hasard ou presque de trouver un nom de salon de coiffure en "Tif" ou en "Hair", une aide aux coiffeurs en manque d'inspiration ? Cet article est construit sur les données recueillies sur le site InfoGreffe où par exemple la palme de ces néanmoins raccourcis revient à la région Grand-est avec des salons comme Sup-hair-Star suivie de près par la région PACA.

Le site très connu des LOLCoiffeurs, il en faut peu pour en comprendre le sens a également beaucoup de succès car, en plus des nombreuses photos en ligne,  ce site propose désormais une édition en version sur papier glacé, sans comment'hair !

Identité d'un salon de coiffure

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Trêve de plaisanterie, force est de constater que tous les principaux acteurs du marché de la coiffure ont développé leur identité sur leur propre nom ou tout simplement, en déclinant un éventail de marques comme le groupe VOG par exemple. L'objectif subtil de ces marques est de proposer des offres de services en plusieurs segments pour couvrir le spectre commercial le plus large possible : low-cost, intermédiaire et haut de gamme. En matière de marketing et de communication,  l'offre est très étudiée en fonction du temps passé avec le client. Cependant, l'identité de la marque doit rester très forte d'ailleurs pour rappel, on va ne va pas AU coiffeur mais, chez ... ! Cette dernière indication implique une communication singulière et identitaire en rapport avec le segment cible. Pour simple décryptage du principe de "le temps, c'est de l'argent", tout est en rapport du temps passé avec le client, hygiène du matériel y compris !

Dans tous les cas, que le salon de coiffure soit "haut de gamme" ou "low cost", la sécurité du service doit être assurée et de façon plus générale, quel que soit le niveau social. Basée sur le confort, l'hygiène du service reste LA valeur ajoutée du service pour le consommateur ! C'est surtout obligatoire selon l'article 118 du RSD de 1955.

Savoir-être et/ou savoir-faire

En effet, il est légende ou plutôt tristement une réalité de constater directement en salon de coiffure, que les peignoirs sont lavés en moyenne une fois par semaine et le matériel ... ? Si des marques comme Jean-Louis David, Jacques Dessange et d'autres... ont construit leur identité sur le confort du consommateur mais, la réalité du marché en est autrement. En d'autres termes, si le matériel n'est pas désinfecté devant les clients, c'est que ça ne l'a pas été fait avant ! Un premier doute ? Ensuite, encore faut-il que les produits désinfectants répondent aux normes en vigueur (bactéricide, fongicide, virucide) et que le temps de pause (temps de contact) soit respecté. Pulvériser une solution germicide ou anti-microbienne en guise de désinfection ne veut absolument rien dire. Tout comme dénommés de façon absurde les "stérilisateurs à UV" sur lesquels aucune mention ne stipule l'action désinfectante (spectre). Force est malheureusement de constater que tout est question de business ... avec de rares contrôles pour la santé et sécurité des consommateurs malgré, leurs attentes et le devoir de sécurité des professionnels. Pour meilleur exemple aussi rapprochant et explicite soit-il, les limes à ongles utilisées pour plusieurs client(e)s constituent un excellent vecteur dans la transmission de mycoses : quelles garanties pour les clients dans une société de plus en plus procédurière ? Quels arguments pour le professionnel en cas de transmission d'agents pathogènes pouvant être à l'origine d'une maladie ?

Rester seul ou externaliser ?

actifcoif salon coiffure hair tif coiffSi adhérer à une franchise commerciale a bien entendu ses avantages avec un système clef en main, la contrepartie coûte (très) cher : en moyenne 8.000€ de droit d'entrée, tout l'agencement à l'identité de la marque à acheter auprès du franchiseur et de ses fournisseurs et en plus, une redevance mensuelle. Si cela inclut des avantages auprès de fournisseurs de produits, gardons en tête les royalties perçues en plus pour le franchiseur. Dans tous les cas, la franchise reste une perte de sa propre identité professionnelle.
Face à la franchise, de nombreux coiffeurs souhaitent rester indépendants ou adhérer des groupements comme COMMUNITY créé à l'initiative de Patrick AHMED (fondateur des salons MEDLEY) destinés à sortir les coiffeurs de l'isolement, créer du lien entre professionnels, bénéficier d'un réel accompagnement et de remises auprès de fournisseurs et de fabricants comme MINA RAINE pour les peignoirs par exemple.
Dans un univers hyper-concurrentiel, il est devenu nécessaire d'externaliser des compétences pour mieux se recentrer sur l'essentiel : votre équipe et vos client(e)s !